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École Doctorale Libre

« Mon intention n’est pas de dépeindre l’expérience doctorale comme un fait héroïque, mais comme l’une des aventures intellectuelles et émotives les plus exigeantes pour quiconque doit à la fois consacrer du temps et de l’énergie au reste de la vie quotidienne. Nicole Clerc écrivait, dans un article portant sur son expérience de la thèse, que la conception et l’écriture d’une thèse s’inscrivent dans une histoire de « vie entre parenthèses », que cela se passe dans une « phase hors du temps social et professionnel ». Une recherche doctorale n’est pas une recherche habituelle parce que les « enjeux de la thèse transforment la tâche en un pari sur soi et sur l’avancement de la connaissance ». La thèse est au cœur de l’expérience doctorale, en fait, elle en constitue l’essence même, et faire une thèse, c’est fondamentalement persister dans une direction, une idée que l’on fouille jusqu’à la moelle en ne sachant pas très bien si l’on va découvrir un trésor en cours de route ou seulement quelques pépites sans grande valeur. La recherche qu’elle exige va bien au-delà du seul objet de connaissance, elle est à la fois une recherche sur soi à cause de l’engagement de la personne dans toutes ses dimensions et du contexte initiatique dans lequel s’inscrit le doctorat dont l’aboutissement se concrétise au moment de la soutenance de la thèse. Cette symbiose entre le chercheur et son objet de recherche (Clerc, 1994) est source de plaisir et de passion mais génère aussi de l’angoisse et de la résistance. »

Bourdages, L., (1996). La persistance au doctorat une histoire de sens. Presses de l’Université du Québec.

Actuellement en France, il n’existe aucune offre de formation délivrant un diplôme de doctorat en travail social.
Dans ce contexte, l’IRTS Parmentier et son Ecole doctorale libre du travail social et des solidarités marquent une étape importante et forte en nouant un partenariat avec l’université de Montréal. En effet, les doctorants inscrits à l’Ecole doctorale libre du travail social et des solidarités ont l’opportunité de bénéficier d’un accompagnement de qualité de la part de l’université de Montréal et de l’IRTS Parmentier. Ils peuvent surtout, au bout de leur parcours doctoral, obtenir un diplôme de doctorat en travail social délivré par l’université de Montréal.

  • Le partenariat avec l’université de Montréal

Le partenariat entre l’IRTS Parmentier et l’université de Montréal ne s’est pas fait pas hasard. En effet, la Direction de la Recherche recherchait un partenariat doctoral de qualité et qui remplissait un certain nombre de critères :

  • Etablir un partenariat avec un pays francophone délivrant un doctorat de travail social.
  • Etablir un partenariat qui assure aux doctorants un encadrement de qualité.
  • Etablir un partenariat avec une université engagée dans la promotion du doctorat en Travail social en France.

L’université de Montréal répondait parfaitement à cet ensemble de critères et c’est ainsi que le partenariat entre l’IRTS Parmentier et l’UdM (Université de Montréal) a été formalisé sous la forme d’une convention signée entre les deux parties à l’été 2020.

Outre le fait que le Québec soit francophone, le programme doctoral de l’Ecole de travail social de la Faculté des arts et des sciences (université de Montréal) présente les avantages suivants :

  • Une formation à la recherche rigoureuse.
  • Une équipe de chercheurs engagés dans la promotion du travail social.

En septembre 2020, sept doctorants se sont inscrits à l’UdM dans le cadre de la convention. Les doctorants inscrits sont des professionnels aguerris qui ont, pour la plupart, une formation initiale de travailleur social puis qui ont évolué jusqu’à obtenir un bac +5. La reconnaissance du TS (travail social) comme discipline leur tient à cœur ainsi que leur sujet de thèse (radicalisation, évolution du TS, la formation en TS, etc…). Ils ont donc une expérience de terrain ainsi que des fondements théoriques à leur actif.

« L’École de travail social de l’Université de Montréal est très heureuse du développement de cette cohorte internationale au sein de son programme de doctorat en travail social. Nous sommes très fier.e.s de participer à la formation d’une relève scientifique en travail social et de favoriser la rencontre d’étudiant.e.s venant de différents contextes régionaux. Cette entente constitue aussi une occasion en or de faire rayonner le travail social francophone et notamment le travail social développé au Québec tout comme la structure d’une formation universitaire en travail social qui allie démarche scientifique et développement professionnel aux trois cycles d’études. » »

Extrait de la plaquette de l’école doctorale libre du travail social et des solidarités, Céline Bellot, Professeure titulaire et directrice de département, Oscar Firbank, Professeur agrégé en charge du programme doctoral, École de travail social, Université de Montréal, Québec, Canada.

 

  • Le séminaire doctoral

Le partenariat avec l’UdM a conduit à avoir une réflexion sur l’encadrement des doctorants en France. En effet, bien que la structuration du programme doctoral assure un suivi des travaux des étudiants, la distance avec le Québec restait un obstacle à appréhender afin de proposer les meilleures conditions possibles d’études aux doctorants et aux futurs candidats. C’est dans ce contexte que l’IRTS IdF a mis en place un séminaire doctoral qui se donne pour missions :

  • D’être un lieu d’échange scientifique, de formation à la recherche et d’intégration à l’IRTS Parmentier pour les doctorants.
  • De soutenir et d’encadrer les doctorants, en lien avec l’UdM, tout au long de leur parcours de thèse.
  • D’être un lieu d’expression et d’échanges entre les doctorants et entre les doctorants et les chercheurs de l’IRTS Parmentier et des structures extérieures.
  • D’être un espace dédié à la présentation des travaux des doctorants dans le respect des prérogatives du directeur de thèse à l’Université de Montréal.
  • Les soirées doctorales

Une fois par an, la cohorte de doctorants engagée dans le programme de l’UdeM propose de rendre compte de l’avancement de leurs travaux et d’en discuter avec le public.

  • Les modalités pratiques du doctorat en travail social de l’Université de Montréal

Afin d’accompagner au mieux les doctorants,  l’IRTS Parmentier et l’Ecole doctorale libre du travail social et des solidarités proposent de :

  • Mettre en œuvre un accompagnement tout au long du parcours, notamment à travers l’organisation d’un séminaire doctoral mensuel.
  • Assurer le lien administratif avec l’Université de Montréal.
  • Délivrer une carte étudiante ad-hoc, chaque année scolaire.
  • Donner accès à toutes les activités de l’école doctorale.
  • Donner un accès au site CAIRN pour les doctorants en faisant la demande.
  • Pré requis :

Être titulaire d’un master II, niveau 7 dans le champ des sciences humaines et sociales.

  • Pour déposer une candidature:Si vous souhaitez vous inscrire au programme doctoral de l’Université de Montréal et bénéficier d’un accompagnement de qualité par l’Ecole doctorale libre du travail social et des solidarités de l’IRTS Parmentier, nous vous remercions de nous soumettre votre candidature à l’adresse mail suivante : recherche@parmentieridf.fr

Les pièces suivantes sont à nous transmettre et sont nécessaires à l’évaluation de votre dossier :

  • Votre CV.
  • Votre lettre de motivation.
  • Le pré-projet de votre doctorat en travail social.
  • Une copie de votre Master et le relevé de notes.
  • Calendrier d’admission :
  • Etude des dossiers par l’IRTS Parmentier : décembre à mars de chaque année.
  • Période d’inscription à l’université de Montréal : février à avril de chaque année.
  • Validation du dossier : 2 mois suivant le dépôt du dossier.
  • Rentrée scolaire : Septembre de chaque année.
  • Durée de formation :5 ans
  • 1ere année : 4 cours obligatoires en distanciel et présentiel.
  • Examen de passage en 2ème année.
  • À partir de la 2ème année: séminaires de thèse de l’Université de Montréal.
  • Sites de formation et d’accompagnement: Montréal et Paris.
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